13/06/2024
Ce vendredi matin, c’était BATAILLE contre l'océan et ce fut un véritable combat !
Tout d'abord plantons le décor : une plage, une ligne tracée au sol, nos jeunes timoniers armés chacun d'une pelle et prêts à en découdre avec l'océan.
L'objectif : construire une muraille pour résister aux assauts des vagues et de la marée.
Cette année, vu le niveau des bâtisseurs de Ducerceau, la bataille a eu lieu sur la plage des surfers avec une marée très rapide et des vagues très puissantes.
Nos jeunes timoniers ont lancé un défi à Poséidon pour corser un peu ce combat.
Face à l'océan ils ont crié à Poséidon qu'il aurait beau envoyer des vagues, il n'arriverait pas à abattre leur muraille.
Tout allait bien jusqu'à ce qu'Adèle traite Poséidon de "vieux barbu"!
Les vagues ont grossi soudainement.
Nos timoniers armés de leur pelle et de leur volonté de fer se sont précipités pour commencer leurs murailles.
Rien n'arrête nos jeunes matelots transformés pour l'occasion en architectes des Sables.
Une multitude de petites mains a oeuvré pour réussir à construire des forteresses qui auraient fait pâlir d’envie Vauban, des forts et des bunkers. Ce n'est pas une muraille qui a été construite mais 6.
Fossé, canal de dérivation pour l'eau, douves, contrescarpes, glacis et bastions enfin tout y était !
Nos valeureux timoniers ont lutté jusqu’au bout, le combat fut épique et ponctué par des CRIS d'encouragement de toute part.
Bilan : nous avons construit des murailles infranchissables.
Nos timoniers tous trempés mais très fiers d'avoir emporté la BATAILLE CONTRE L'OCEAN sont maintenant devenus des capitaines confirmés, de ceux qui ont une âme d'aventurier forgée par l'océan.
13/06/2023
Après déjeuner copieux, nos jeunes capitaines étaient fin prêts pour partir à l’aventure qui répond au doux nom de "Puits d'enfer".
On sort du centre armé de son seul courage et on marche le long de la plage sous un ciel nuageux.
Au départ on y va la fleur au fusil : on l’a aperçu ce puits d’enfer au vidéoprojecteur en classe, c’est une faille dans la côte rocheuse. Ca nous a rassurés mais certains d’entre nous nous ont dit que leur frère ou leur soeur l’avait vu et que c’était très IMPRESSIONNANT.
Bah, ils l’ont vu pourquoi pas nous !
Et puis le maître a énormément insisté sur les règles de sécurité et a précisé qu’on s’approcherait du puits mais à distance raisonnable seulement par 2 et tenus.
Ca fait quand même réfléchir !
Mais, en route, on s’arrête pour faire de la lecture de paysage (repérer les phares...), pour examiner la flore du littoral : oyat, queue de lièvre, soude... , pour observer le littoral sableux puis rocheux, comment l’homme lutte contre l’érosion et assure la sauvegarde du littoral.
Cool, on en oublierait presque le mot "ENFER !"
Pour l’instant, on guette le moindre signe d’un puits mais on n’en voit pas.
Il est là quelque part le puits d’enfer...on le sait...mais on ne voit toujours rien.
On a cru l’apercevoir à un moment mais il était tout petit !!!!
On en rigolait mais le maître a eu un sourire et nous a dit "Soyons sérieux !"
Alors on a continué notre chemin.
Ca fait vingt fois ( note de l’auteur : en réalité encore plus mais vraiment beaucoup plus ) qu’on demande chacun au maître où il est ce puits mais il nous répond par un sourire d’abord puis il nous montre... quoi ? mais c’est un parking qu’il nous montre.
Il nous dit que c’est juste à côté des voitures, c’est impossible !
Eh bien si !
On vient d’arriver au parking et juste à nos pieds il y a un énorme sillon qui se creuse à côté dans le sol d’année en année à cause des eaux de pluie qui ruissellent.
Du regard on remonte ce sillon jusqu’à.... ah il est là !
Une découpe énorme dans le paysage.
Aurélien, notre animateur, vient nous chercher 2 par 2 pour voir le puits d’enfer de plus près.
Comme c’est bientôt notre tour, on se renseigne auprès de ceux qui l’ont vu.
On est partagé entre la curiosité et une légère crainte.
On l’observe attentivement ( bien maintenus par l'animateur), on le photographie, on est impressionné mais on pense quand même à sourire pour la photo souvenir
Sacrément puissante la mer : elle a creusé dans la roche.
Puis en véritables capitaines que nous sommes, nous discutons de comment ce puits d’enfer a pu être créé, du phénomène de l’érosion.
On est fier de se dire qu’on l’a vu ce puits d’enfer.
Chaque enfant se sent l’âme d’un capitaine au long cours voguant d’aventures en aventures.
Aurélien nous demande d'inventer une légende sur le puits d'enfer. Nous la racontons ensuite aux autres. Nous laissons libre cours à notre imagination.
Oh! Que se passe-t-il?
Le maître qui s'était un peu écarté revient nous voir avec un expression de stupéfaction sur le visage.
Inquiets, nous l'écoutons nous dire qu'il vient de trouver le trône de Poséidon.
Oui vous avez bien entendu : POSEIDON!
Le maître a demandé si on pouvait s'asseoir sur le trône de Poséidon et contempler son vaste empire. ET IL A DIT "D'ACCORD".
Il est là devant nous, c'est le trône de Poséidon, un espace en gradins taillés par la mer dans les rochers. Il surplombe l'océan.
On n'est pas sûrs que ce soit réel.
Mais à gauche la mer a formé un gigantesque trident en érodant les rochers. Là, il n'y a plus de doute.
Pendant quelques instants, on devient le dieu de la mer contemplant avec gravité son océan.
Au loin, Zeus a signalé qu'il était mécontent : le ciel se charge de nuages et quelques gouttes de pluie nous demandent de quitter les lieux.
Il est donc l'heure de repartir au centre. Alors on laisse peu à peu le puits d’enfer aux touristes.
Sur le chemin du retour, devant une stèle en hélice de bateau, on rend hommage le temps d'une pensée à des sauveteurs disparus en mer.
Nos aventures continuent.
Ce soir ce sera la boum du centre.